En février dernier, le service téléphonique de soutien, d’information et de référence Jeu : aide et référence a lancé le clavardage sur son site Web, quelques jours seulement avant l’état d’urgence sanitaire au Québec. Aujourd’hui, ce sont plus de 1 500 chats qui ont été répondus par notre équipe.
Actif auprès des personnes dépendantes au jeu depuis plus de 27 ans, le service Jeu : aide et référence sentait le besoin de diversifier ses outils afin de poursuivre sa mission auprès d’une population élargie. « La mise en place du clavardage permet en effet de rejoindre des personnes plus à l’aise à l’écrit qu’au téléphone, ou encore d’aider les joueurs excessifs autant que leur entourage
à la recherche de plus de discrétion qu’au téléphone », souligne Hélène Hamel, directrice des lignes spécialisées en dépendance.
Suivre l’évolution des pratiques de jeu et des moyens de communication
Jeu : aide et référence, connu pendant de nombreuses années pour son soutien aux personnes dépendantes de jeux de hasard et d’argent dans les casinos ou les bars, rappelle également que sa mission a évolué dans les dernières années, avec une augmentation des demandes d’aide pour la dépendance aux jeux en ligne et aux jeux vidéo. Ses intervenant.e.s sont formé.e.s en conséquence, et l’ont aussi été pour l’arrivée du clavardage. « L’intervention est différente avec le clavardage. Notre équipe a rapidement apprivoisé l’intervention par écrit. Les conversations et le rythme d’écriture allongent souvent la durée de l’échange. Nous avons développé des lignes directrices pour que les émotions soient autant comprises que transmises dans les échanges. C’est tout un travail et nous sommes fières de la capacité d’adaptation de chaque intervenant.e », précise Maxime Miranda, coordonnatrice du développement des lignes spécialisées en dépendance.